« L’effet taille » et « l’effet qualité »
La communication nécessite d’être adaptée à la taille du groupe et la qualité des participants.
TAILLE DU GROUPE
Sous certaines conditions, 10 à 12 personnes est la taille maximale d’un groupe pour réellement communiquer. Au-delà, on ne peut qu’informer.
Plus la taille du groupe augmente, plus l’aspect technique de la présentation prend de l’importance pour une information efficace.
Les qualités de communicant à mettre en œuvre sont différentes en fonction de la taille du groupe.
Même si cela peut paraître étonnant, Il est plus facile de progresser pour faire un show devant 500 personnes que de s’améliorer pour conduire un entretient individuel.
QUALITE DU GROUPE
La qualité d’un groupe se défini par son niveau d’information et de réflexion sur le sujet considéré.
Dans tous les cas, le langage, autant que le fond, doit être adapté à la qualité du groupe.
Le contenu et la forme de l’intervention devront tenir compte de l’homogénéité ou de l’hétérogénéité du groupe.
Le vocabulaire change d’une entreprise à l’autre selon son métier et son marché. Il est même souvent différent lorsqu’elles sont concurrentes sur le même métier. Dans la fonction publique, le langage est différent d’une administration à l’autre
Dans la même entreprise, le vocabulaire est différent d’un département ou d’un service à l’autre. Le langage de la production n’est pas le même que celui du marketing et les mots des commerciaux ne sont pas les mêmes que ceux de l’administration financière !
Dans l’entreprise comme dans la fonction publique, le vocabulaire est plus homogène à l’intérieur de chaque département ou service. Par exemple, dans un hôpital, une aide soignante, une infirmière, un cadre hospitalier ou un directeur de service utilisent le même dictionnaire. Il en va de même dans la gendarmerie nationale et c’est souvent le cas dans toutes les administrations qui « produisent » du service public.
CONCLUSION
Comme disait ma grand-mère : « communiquer, c’est s’adapter ! »