Le « SBAM »
Bien connu dans la Grande Distribution, encore trop souvent réservé aux seuls clients, le SBAM est le minimum indispensable pour introduire et entretenir une communication agréable. Ce chapitre se doit d’être minimaliste pour un rappel plus percutant autant qu’évident !
Mais attention, cela doit partir de l’envie. Faire semblant d’être « affable » est pire que tout pour le respect d’autrui ! Il le sent tout de suite… Nous avons le droit de na pas être en forme. Il vaut mieux s’en excuser plutôt que de le faire subir aux autres nos désagréments ! Une autre solution, quand nos valises sont trop lourdes, c’est de les rangers dans un coin du bureau ou de l’atelier. Cela ne veut pas dire les oublier.
Comme tous les aspects de la communication, là encore, il s’agit plus de comportement que de technique. La joie de vivre et d’accueillir les autres ne se décrète pas, elle s’entretient ou se construit. Cela va plus vite quand nous avons conscience de ce qu’ils nous ont apporté et ce dont ils peuvent encore nous enrichir.
Une remarque sur le « Merci » : Dans la culture française du monde du travail, le merci est rare : nous sommes payé pour faire notre travail et cela ne mérite donc aucun merci ! En corrélation, la même culture nous incline à ne jamais féliciter un collaborateur car il serait susceptible de nous demander une augmentation ! Pourtant, quand le boucher est sympathique et nous sert avec une générosité professionnelle, nous lui disons merci en le payant… Il ne s’agit pas de banaliser le merci mais, sur un effort particulier, qu’est-ce que cette reconnaissance fait du bien à la motivation… et ce n’est pas parce qu’on nous ne le dit jamais qu’il faut faire pareil !
Au fait ! Une fois passé l’étape du « Monsieur » ou « Madame », entre collègue, merci de m’appeler par mon prénom. Je suis une personne, pas une famille !
Pour le tutoiement, on fait comme on le sent ! Nous sommes en France… Mais si nous avons l’intention de tutoyer, il est plus facile de le faire tout de suite. Le « tutoyeur » doit inviter le « tutoyé » à la réciproque. Après, c’est à chacun de choisir.